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Tata-Georgette

Étoffe shakespearienne

30 Juillet 2014 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Explorations textiles

Le théâtre de Shakespeare a inspiré de nombreux costumiers, de grands couturiers comme Thierry Mugler. Leurs costumes sont présentés dans douze salles du Centre national du costume de scène.

Et si on ne peut pas y aller, on peut se consoler avec le catalogue «Shakespeare, l'étoffe du monde» ou consulter les actualités de l’exposition.

Où : Route de Montilly – 03000 Moulins
Quand : jusqu’au 4 janvier 2015

Étoffe shakespearienne
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Chercher une aiguille dans un musée ?

26 Juillet 2014 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Explorations textiles

En mars dernier, la Manufacture Bohin a ouvert ses portes à la visite, dans un beau bâtiment industriel de la fin du XIXe siècle. Cette entreprise presque bi-centenaire fabrique des aiguilles de couture, des épingles à tête et des épingles de sûreté qu’elle exporte dans 35 pays. Ces petits objets si discrets sont pourtant indispensables à tous les pratiquants de la couture.

Au cours de la visite, on traverse les ateliers où sont réalisées les 27 opérations nécessaires à la fabrication d’une aiguille.

Puis on continue la visite dans plusieurs salles du musée attenant dans lesquelles sont présentés les métiers qui utilisent aiguilles et épingles. Et ils sont plus nombreux qu’on ne l’imagine. Outre l’histoire de l’entreprise et de ses métiers, les divers partenaires de la Manufacture sont également présents, qu’il s’agisse de ceux qui sont en amont de la fabrication (métiers de la métallurgie) ou de ceux qui interviennent en aval, donc les utilisateurs, producteurs de fils, et aussi de nombreux artistes qui utilisent aiguilles et épingles dans leur création. C’est donc toute «l’écologie» industrielle de ces petits objets que l’on découvre, avec une bonne place accordée à la tradition épinglière de la Normandie.

Et, cerise sur le gâteau, la Manufacture Bohin propose un programme d’initiation aux divers travaux d’aiguilles ainsi qu’au loisirs créatifs.

La Manufacture va développer dans les années à venir une programmation d’art textile... donc, c’est à suivre.

Où : Le Bourg – 61300 Saint-Sulpice-sur-la-Risle
Quand : du début mars à la fin octobre, du mardi au dimanche.

ill. Manufacture Bohin

ill. Manufacture Bohin

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Jardins des couleurs

24 Juillet 2014 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Explorations textiles

Surplombant la vallée de la Durance un jardin botanique unique en Europe est uniquement consacré aux plantes tinctoriales, que ce soit comme colorant textile, pour la cosmétique ou l'alimentation. Le jardin-conservatoire de l'association Couleur Garance se donne pour but de revaloriser la teinture végétale grâce à un ambitieux programme de recherches avec les professionnels et d'animations avec le grand public.

Tout au long de l'été, on peut visiter le jardin, ainsi que l'exposition thématique «Planète indigo» consacrée cette année au bleu, ou encore participer à des stages. Il y a une extraordinaire boutique uniquement consacrée aux plantes tinctoriales où on peut trouver 75 sortes de graines de plantes tinctoriales, pour les semer ensuite dans son jardin ou sur son balcon et une imposante librairie spécialisée, très complète.

Ouvert du 8 mai au 31 octobre
Où : à Lauris (84360), dans le Parc régional naturel du Luberon, à 37km d'Aix-en-Provence.

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Déambulations textiles

22 Juillet 2014 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Explorations textiles

Tout au long des semaines à venir, Tata Georgette vous propose de déambuler dans les diverses régions françaises, pour découvrir les musées et les expositions textiles qui méritent le détour, au cours de vos pérégrinations estivales. Pour ne pas perdre la main.

Et pour vous aider dans votre périple, voici un beau fonds de carte à colorier, à découper, à broder, une autre façon de recomposer le territoire...

Bonnes découvertes textiles ! et bonnes vacances !

Déambulations textiles
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Envoyez un tweet brodé

18 Juillet 2014 , Rédigé par Tata Georgette

La carte postale est un carton, ordinairement de dimension 10 cm x 15 cm environ, portant une illustration d’un côté et de l’autre un tweet et l’adresse du destinataire (tous deux écrits à la main avec un stylo), et envoyée telle quelle par la poste, sans enveloppe. On l’envoie surtout pendant les vacances à ses collègues qui sont restés au travail pour les faire bisquer un peu, ou à ses proches pour leur dire que tout va bien et qu’ils continuent à arroser les plantes vertes.

Il y a un siècle, la délicate tradition des cartes postales brodées a hanté le porte-feuille de nombreux poilus tapis au fond des tranchées. Elles étaient particulièrement destinées à un être cher, ou envoyées lors certaines circonstances de la vie, comme les fêtes familiales. On les trouve maintenant en fouillant dans les brocantes.

Anne Prunet propose de redécouvrir cette tradition tombée en désuétude pour envoyer des souvenirs de vacances originaux réalisés avec un peu de carton bristol, quelques petits morceaux de tissus, quelques aiguillées de fil, de laine, un ruban, un bout de dentelle. Son livre «Cartes textiles» permet de s'initier en douceur à plusieurs techniques comme le patchwork, la broderie, dont le point de croix.

On pourra aussi voir tout l'été une exposition de cartes postales brodées à la Maison du Textile (musée vivant de la tradition textile en Vermandois) à Fresnoy-le-Grand.

Déconnectée, mais pas tout à fait car plusieurs billets publiés dans les semaines à venir vous emmèneront en voyage.

Envoyez un tweet brodé
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Bleu-blanc-rouge

14 Juillet 2014 , Rédigé par Tata Georgette

Quelques questions à propos de la Fêt' Nat' :

Quel est le prix du drapeau de la France ?

Combien de pays ont un drapeau bleu-blanc-rouge ?

Comment appelle-t-on l'étude des drapeaux ?

Pourrons-nous assister au feu d'artifice sans pluie ni orage ?

Bleu-blanc-rouge
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Consigne à vêtements

9 Juillet 2014 , Rédigé par Tata Georgette

C'est bien beau de faire les soldes, mais comme nos armoires ne sont pas élastiques, il faut bien se débarrasser d'une manière ou d'une autre de ce qui est usé, ou démodé, ou tout simplement de ce que l'on n'a plus envie de porter.

C'est là que commence la seconde vie des vêtements.

On peut les garder pour un usage «différent», pour bricoler ou jardiner, par exemple, ou pour faire un déguisement pour les enfants. Si ces vêtements sont particulièrement usés, on peut aussi les transformer en chiffons. Mais bon, le jardin ne fait pas des hectares, les enfants ne passent pas leur vie à se déguiser, et les chiffons... pour faire le ménage ? si vous insistez.

On peut aussi les faire sortir radicalement du circuit domestique :
- poubelle - où on les jette assez souvent avec n'importe quoi,
- don ou échange avec la famille, avec les amis - c'est assez courant pour les vêtements des petits enfants,
- vide-grenier - ah! le doux bonheur de cuire au soleil sous un parasol trop petit !
- sites spécialisés dans la vente entre particuliers - comme Le Bon Coin - et de potentiels acheteurs qui s'acharnent à poser mille questions,
- boutiques de seconde main - particulièrement nombreuses et bien approvisionnées à Toulouse,
- boutiques «vintage» - qui se différencient des précédentes par le fait qu'elles proposent des vêtements du temps des vertes années de Tata Georgette,
- associations d'insertion, œuvres caritatives - comme Emmaüs,
bref tout un circuit de l'occasion particulièrement actif, même si les Français ne recyclent que 2,3 kilos de vêtements par personne, soit quatre fois moins que les voisins allemands.

Évelyne Chaballier, de l'IFM (Institut français de la mode) suggère la création de sortes de consignes à vêtements dans les magasins de mode. Idée à suivre... En plus des solutions énumérées plus haut, des points de collecte de textiles usagés sont disponibles à Toulouse. Suffit de faire comme pour le verre.

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Effet patch

3 Juillet 2014 , Rédigé par Tata Georgette

Pour compléter le précédent billet, voici une illustration de l'effet patch, volontaire cette fois. Le film date de 1997, époque où le procédé, appelé «intelligent» entre dans nos garde-robe comme une nouveauté appréciable.

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Victimes de la mode

2 Juillet 2014 , Rédigé par Tata Georgette

La saison des soldes est de retour et son lot d'achats impulsifs. Qui n'a jamais succombé pour la petite fringue si jolie. Mais trop petite. À cause des fameux trois kilos en trop ! Ceux que nous sommes priées d'évacuer avant les baignades à la plage, sous peine de faire déborder l'Océan atlantique. On se dit donc qu'une fois qu'on aura cette petite fringue - trop serrée - on sera bien obligée de les perdre, ces trois kilos.

On oublie trop volontiers qu'un vêtement trop étroit, trop serré, outre qu'il peut être inesthétique et inconfortable peut se révéler dangereux pour la santé.

Effet «garrot» garanti qui comprime la circulation sanguine, en particulier avec les pantalons trop serrés.

Effet «transpiration» garanti aussi, surtout si le vêtement est composé de fibre synthétique, en tout ou en partie, car la transpiration ne peut pas s'évaporer normalement.

À quoi s'ajoute aussi l'effet «patch» sur la peau constamment frottée par l'étoffe. Et la peau absorbe tout ce qui passe à son contact et laisse diffuser par le sang toutes sortes de substances mais le sang n'est pas un organe d'élimination des déchets, comme les reins, l'intestin.

Nombre de vêtements neufs (et même ceux à la bonne taille) sont imprégnés de divers produits chimiques, utilisés à tous les stades de fabrication de la fibre, notamment les «apprêts» qui ont pour fonction de donner du tonus aux fibres, de rendre les couleurs plus vives, ou encore ceux qui ont pour but de faciliter le repassage. On se retrouve comme vêtu d'un patch, sauf que la plupart des patchs à visée thérapeutique sont conçus pour libérer leurs molécules actives de façon échelonnée dans le temps, à des doses adaptées au but médical recherché. Et le patch, c'est bien connu, fonctionne beaucoup mieux s'il est bien ajusté au contact direct sur la peau.

Cet effet «patch» est connu depuis longtemps et c'était quasiment un sport national, dans certaines cours européennes de l'époque de la Renaissance, que d'offrir à un «cher ami» que l'on souhaitait éliminer des gants dont le cuir, à l'intérieur, était enduit d'arsenic ou d'une autre substance aussi souriante. Mais on prenait bien soin d'empoisonner autrui, pas soi-même. Comme quoi, ces temps n'étaient pas si barbares qu'on l'imagine. Alors que maintenant, on prend bien soin de s'empoisonner soi-même avec un vêtement trop ajusté, dans des fibres trop traitées avec diverses substances chimiques, dont un grand nombre sont allergènes, irritantes, et quelques unes plus ou moins cancérigènes.

Quelques précautions s'imposent, à défaut d'avoir fait des études de chimie.

Règle n° 1 : s'habiller dans sa taille réelle, pas dans sa taille fantasmée.

Règle n° 2 : choisir plutôt des fibres naturelles. Ce n'est pas qu'elles soient nécessairement moins traitées chimiquement, mais au moins, elles laissent la peau respirer normalement.

Règle n° 3 : avant de le porter, passer le vêtement neuf à la vapeur, surtout s'il s'agit d'un vêtement au contact direct de la peau. Ou même lui donner un lavage léger (cycle rapide et froid de la machine à laver) et un rinçage à l'eau claire, ce qui particulièrement conseillé pour les sous-vêtements, les vêtements pour enfants. En plus d'une partie des substances d'apprêt et de fabrication (il en restera de toute façon), cela le débarrassera aussi de la poussière du magasin et des lieux de stockage et de manutention, des éventuels résidus laissés par les personnes qui l'ont essayé avant vous (pellicules mortes, transpiration, parfum, faune microbienne choisie, etc.).

Règle n° 4 : ne pas s'imaginer trop complaisamment que le tissu va s'étirer avec l'usage (id. pour les chaussures, elles ne s'élargissent pas, en tout cas pas assez pour gagner une taille).

Règle n° 5 : ne pas essayer de perdre subito-presto les trois affectueux kilos qui menacent de faire monter le niveau de la mer. Faire juste attention de ne pas plonger trop brutalement dans l'eau : un tsunami est si vite arrivé.

Ce billet était ma modeste contribution aux marronniers de l'été, avec des sujets d'actualité estivale : les kilos, les soldes, la santé qui f... le camp, les dangers de la plage.

Et pour finir, règle n° 6 : tailler et coudre ses vêtements soi-même - ou avec Tata Georgette - pour leur donner la bonne taille.

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