Squelettes textiles
Voici quelques artistes textiles qui explorent les formes squelettiques... comme Shanell Papp ou Caitlin T.McCormack qui crochètent.
Le crochet est une technique très adaptée au travail en volume ainsi qu'à la production de dentelles qui permet de faire des squelettes très ressemblants. Ou plus simplement, on peut crocheter un châle avec des têtes de mort.
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à Toulouse et dans la région...
Café Cerise
Là où se trouvait naguère la boutique de notre amie Mapie des Vignes, sur le quai de la Daurade, on trouve depuis plusieurs mois un beau salon de café, le Café Cerise. Salon de café, car si on y trouve aussi des thés choisis, la spécialité maison, c'est LE CAFÉ, cafés de terroirs, cafés arabica amoureusement choisis et préparés par Valentin Tihy dans la grande tradition des «coffee shop», avec gâteaux, et petits plats pour le déjeuner, pour le brunch.
Bien que Tata Georgette soit plutôt «thé», il n'est pas impossible qu'un jour où l'autre, on y trouve un atelier car le lieu est très agréablement aménagé, la carte est très régalante, et la Garonne passe juste devant. Atelier ou pas, c'est de toute façon une très belle adresse pour faire une halte en ville. Mapie des Vignes de son côté continue son beau travail de création textile.
Où : 4, quai de la Daurane, à Toulouse - tel 05 81 60 66 91
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Votre prochain Tshirt sans OGM sera burkinabé
Bonne nouvelle !
Le Burkina Faso, grand producteur de coton puisqu'il est le deuxième producteur africain de coton après l'Égypte, a abandonné le coton OGM de Monsanto pour utiliser à nouveau les semences traditionnelles. Achetez du coton burkinabé.
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Vos prochains ateliers
Voici les dates de vos prochains ateliers avec Tata Georgette :
mercredi 2 novembre 2016
Et tous vos autres rendez-vous textiles sont dans l'agenda.
Panne...
Imaginez : la machine à laver vous lâche ; aussitôt des cauchemars vous assaillent...
«... comme la laveuse se lamentait, craignant de ne pouvoir mettre couler le jour même, elle voulut bien lui donner le linge sale tout de suite. Elles allèrent chercher les paquets dans la pièce de gauche où couchait Étienne, et revinrent avec des brassées énormes, qu'elles empilèrent sur le carreau, au fond de la boutique. Le triage dura une grosse demi-heure. Gervaise faisait des tas autour d'elle, jetait ensemble les chemises d'homme, les chemises de femme, les mouchoirs, les chaussettes, les torchons. Quand une pièce d'un nouveau client lui passait entre les mains, elle la marquait d'une croix au fil rouge pour la reconnaître. Dans l'air chaud, une puanteur fade montait de tout ce linge sale remué.»
[...]
Gervaise, qui voulait se débarrasser de madame Bijard, appela Clémence, lui fit compter le linge pendant qu'elle l'inscrivait. Alors, à chaque pièce, cette grande vaurienne lâcha un mot cru, une saleté ; elle étalait les misères des clients, les aventures des alcôves, elle avait des plaisanteries d'atelier sur tous les trous et toutes les taches qui lui passaient par les mains. Augustine faisait celle qui ne comprend pas, ouvrait de grandes oreilles de petite fille vicieuse. Madame Putois pinçait les lèvres, trouvait ça bête, de dire ces choses devant Coupeau ; un homme n'a pas besoin de voir le linge ; c'est un de ces déballages qu'on évite chez les gens comme il faut. Quant à Gervaise, sérieuse, à son affaire, elle semblait ne pas entendre. Tout en écrivant, elle suivait les pièces d'un regard attentif, pour les reconnaître au passage; et elle ne se trompait jamais, elle mettait un nom sur chacune, au flair, à la couleur. Ces serviettes-là appartenaient aux Goujet ; ça sautait aux yeux, elles n'avaient pas servi à essuyer le cul des poêlons. Voilà une taie d'oreiller qui venait certainement des Boche, à cause de la pommade dont madame Boche emplâtrait tout son linge. Il n'y avait pas besoin non plus de mettre son nez sur les gilets de flanelle de M. Madinier, pour savoir qu'ils étaient à lui ; il teignait la laine, cet homme, tant il avait la peau grasse. Et elle savait d'autres particularités, les secrets de la propreté de chacun, les dessous des voisines qui traversaient la rue en jupes de soie, le nombre de bas, de mouchoirs, de chemises qu'on salissait par semaine, la façon dont les gens déchiraient certaines pièces, toujours au même endroit. Aussi était-elle pleine d'anecdotes. Les chemises de mademoiselle Remanjou, par exemple, fournissaient des commentaires interminables ; elles s'usaient par le haut, la vieille fille devait avoir les os des épaules pointus ; et jamais elles n'étaient sales, les eût-elle portées quinze jours, ce qui prouvait qu'à cet âge-là on est quasiment comme un morceau de bois, dont on serait bien en peine de tirer une larme de quelque chose. Dans la boutique, à chaque triage, on déshabillait ainsi tout le quartier de la Goutte-d'Or.»
Pourquoi fallait-il relire L'Assomoir de Zola, précisément à ce moment-là ?
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Nez d'automne
Nez, LA revue olfactive semestrielle sort son deuxième numéro aujourd’hui.
Le premier donnait déjà le ton avec un contenu très riche, consacré à l’odorat, pas seulement aux parfums vendus en flacons, avec le but proclamé d’instaurer une véritable culture olfactive, comme il y a une culture musicale ou visuelle avec la peinture, le dessin, la photographie. Dans ce deuxième numéro, on poursuit la découverte du monde du bout du nez (le sang, le métro,...), on recherche les liens entre l'odorat et les autres sens, des écrivains nous parlent de leur nez. Il y a même une critique olfactive, comme il y a une critique cinématographique ou littéraire, et beaucoup d'autres choses encore.
À Toulouse : chez Ombres blanches, chez certains parfumeurs
On peut aussi s’abonner ici.
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Surjeteuse
En ce moment, Lidl propose dans son catalogue de promotions, entre les poireaux et la literie, une surjeteuse Pfaff à un prix imbattable (159€...) et une machine à coudre itou. Pendant combien de temps ? les offres promotionnelles de ce type sont ordinairement assez fugaces, il ne faut peut-être pas hésiter trop longtemps si on souhaite se procurer une bonne machine de base.
Merci à Mireille qui m'a fourni l'information. N'hésitez pas, vous aussi à partager vos informations pour de bonnes affaires.
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Visite privée urgente
Demain, ne ratez pas la «Visite privée» que Stéphane Bern consacrera au Musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon. Un chroniqueur des fastes monarchiques au secours d'un joyau de la République, c'est un comble, non ? parce que même si le MTMAD n'a pas le statut de musée national, il en a largement l'envergure, avec la richesse de ses collections, des pièces uniques au monde. Le sort du MTMAD est pour le moment assez précaire, puisque nous ne savons pas encore comment sera réglé son avenir. Nous attendons avec impatience la décision qui le classera définitivement au rang auquel il doit être, c'est-à-dire un musée national au rayonnement international.
Si vous avez raté des épisodes de cet imbroglio muséographico-culturel-économique-politique, vous trouverez quelques informations ici.
Rendez-vous demain jeudi 6 octobre devant votre télévision à 15h40, sur France2 pour découvrir les coulisses des collections uniques au monde du MTMAD.
Et sinon, après en replay ici.
ps : si vous ne l'aviez pas compris, je suis fan de ce musée, que je ne manque pas de visiter et de revisiter chaque fois que je passe à Lyon ou à proximité.
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SaKaband
Que deviennent les petites filles qui ont beaucoup joué au Mécano et au Lego ? elles inventent des formes nouvelles comme Mireille Bermudez qui a inventé le SaKaband, soit un sac qui devient selon comme on le zippe deux, trois, quatre ou cinq sacs différents, selon l'assemblage que l'on choisit pour les bandes le constituant, soit un ensemble d'éléments permanents et un ensemble d'éléments supplémentaires au choix.
Mireille Bermudez exposait ses créations au Marché Fait Main, sur les allées Jules-Guesde dimanche dernier (le dernier marché, avant ceux de Noël) et je n'ai pas résisté à l'envie d'en démonter un, de le remonter. Tout est parti de l'impitoyable cahier des charges que nous établissons toutes lorsque nous cherchons un sac : poches multiples intérieures et extérieures, changements de saisons, de circonstances et donc d'emploi du sac, éventuellement pouvoir l'assortir à sa garde-robe sans exploser la carte bancaire, durable mais changeant. Le résultat est modulable, réversible, adaptable composé de bandes textiles zippées, et le tout est classe. Les Sakaband sont disponibles ici - et ici. C'est nouveau et c'est à Toulouse. Bravo, le résultat est imaginatif et fonctionnel !
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Le nez dans le mooc...
Le nez est au centre du visage mais qui se soucie de son éducation ? voilà chose faite par l'Ipsica qui propose un mooc qui commencera le 31 octobre.
Je décrypte...
- Ipsica : c'est l'Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'aromatique alimentaire, situé à Versailles, organisme de formation professionnelle supérieure pour l'industrie.
- Mooc : c'est un massive open online course en british ou si vous préférez un FLOT en français, acronyme de formation en ligne ouverte à tous.
Ce cours en ligne qui durera quatre semaines est ouvert à tous. Il faut pouvoir y consacrer trois à quatre heures par semaines. Et pour s'inscrire, c'est gratuit et c'est ici.
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