Blog de l'actualité des loisirs textiles à Toulouse et dans la région.
Tata Georgette propose aussi des ateliers nomades de loisirs textiles : crochet, tricot, broderie... pour apprendre, se perfectionner.
Bienvenue dans le monde des loisirs textiles !
Le macramé revient en vogue depuis quelques temps déjà. Loin du casse-tête qui fait des nœuds au cerveau, c’est une technique textile qui permet la réalisation de très beaux objets à mi-chemin des arts folkloriques et de l’esthétique contemporaine.
Pour s’y essayer, quelques livres sont parus récemment. Tout d’abord, « Macramé l’art de faire des nœuds » publié par Merci les livres. En fait, il s’agit plus d’un dépliant – au prix modique de 5,95€– consacré aux bases, une sorte d’aide-mémoire portatif qui peut utilement accompagner les débutants.
Macramé
Pour s’aventurer plus avant dans la confection d’objets, « Macramé, une passion créative » de Fanny Zedenius, designer suédoise dont les créations et les livres ont largement contribué au renouveau et au succès actuel du macramé, propose la réalisation de 20 modèles. Édité par Mango en 2020.
Soyons fous ! ajoutons des couleurs au macramé avec « L’Atelier macramé tout en couleurs » de Françoise Vauzeilles, édité par Marabout, propose des objets décoratifs pour la maison. Cela n’a l’air de rien, mais ajouter des couleurs à la forme complique bigrement le travail.
Pour finir cette sélection, « À la fin de ce livre vous saurez faire du macramé » de Tiffany Alleen, Kim Lightbody, Caitlin Keegan, Marie-Noëlle Pichard, publié par Dessain&Tolra. Ouvrage qui propose une récapitulation des nœuds de base, puis une vingtaine d’ouvrages décoratifs.
Pour chaque ouvrage, au crochet ou au tricot, que l'on entreprend, la réalisation préalable d’un échantillon est indispensable.
Habituellement, on préconise un carré de 10x10cm. Dans certains cas, notamment si le motif est de grande dimension, un carré plus grand sera plus approprié.
À partir de cet échantillon, on peut voir plusieurs choses : si la fibre est facile à travailler, si les aiguilles sont du bon calibre, si la fibre choisie met bien en valeur le point que l’on se propose de tricoter ou de crocheter, si au final, le résultat correspond à nos attentes.
L’échantillon a aussi d’autres fonctions comme de servir à calculer la quantité de fibre nécessaire. Pour cela, on pèse le carré, soit par exemple 10x10cm = 100cm2 = x grammes.
On applique ce résultat à la surface totale de l’ouvrage, mesurée d’après les mensurations du patrons.
Concrètement, cela donne par exemple : 100cm2 /6g. Pour 3000cm2, on a donc 6g x 30 : 180g ou encore 4 pelotes de 50g. Car bien sûr, on arrondit les résultats à la valeur supérieure.
Pour les manches et les formes courbes, on arrondit en se servant des mesures maximales.
Enfin, la dernière utilisation de l’échantillon, au tricot, sert à s’entraîner à rattraper une maille perdue... c’est très intéressant pour les points complexes, ajourés, à maille double ou glissée, etc.
Bien sûr, il est préférable de laver l’échantillon selon les préconisations figurant sur les pelotes de laine, puis de le bloquer bien d’équerre pour le faire sécher à plat, afin d’avoir le rendu de l’ouvrage fini.
Sans oublier qu’il est parfois nécessaire de faire plusieurs échantillons – en prenant des aiguilles plus fines ou plus épaisses, un demi point peut faire une grosse différence. Ce qui est sûr, c’est que contrairement à certaines réticences, tricoter ou crocheter un ou plusieurs échantillons peut éviter beaucoup de perte de temps lors de la réalisation de l’ouvrage.
Et quand au bout d’une longue carrière de tricoteuse, on se retrouve avec un plein tiroir d’échantillons... qu’est-ce qu’on fait avec ? un tapis pour le chat ? en se remémorant tous les beaux ouvrages réalisés.
Avec le retour du printemps revient le temps du grand ménage, du grand rangement de printemps. C’est aussi le moment de changer peu à peu de garde-robe. On ressort les vêtements de mi-saison, bientôt ceux de la belle saison et on remise les gros pulls, les vêtements chauds ainsi que les accessoires tels que écharpes, chapeaux d’hiver, chaussettes et gants.
C’est le moment idéal pour tout inspecter et faire réparer – ou de réparer si on sait faire –, pour repriser les trous, les accrocs, pour nettoyer ou faire nettoyer au pressing toutes ces pièces saisonnières afin qu’elles soient prêtes dès le retour de la froidure.
Pourquoi attendre d’avoir à nouveau besoin des vêtements et accessoires d’hiver pour les faire réparer ? il vaut mieux le faire maintenant puis de les ranger dans leur housse de protection en attendant les frimas, en veillant à les protéger des mites.
Pour préparer l’hiver prochain, on peut d’ores et déjà apprendre à tricoter mitaines, moufles ou gants.
Par ordre de difficulté, on commence par les mitaines...
puis on progresse en tricotant des moufles...
On peut les tricoter à l’ancienne avec un jeu de cinq aiguilles ou avec des aiguilles circulaires, il reste six bons mois pour apprendre.
Pour finir par les gants, avec leurs dix doigts... ou rêver sur les beaux gants de Millau tels ceux présentés dans la vidéo ci-dessous...
Encore intimidantes pour un certain nombre de tricoteuses, les aiguilles circulaires présentent toutefois de réels avantages par rapport aux aiguilles droites.
Leur but premier est de pouvoir tricoter une forme tubulaire, comme les chaussettes que l’on tricotait traditionnellement avec cinq aiguilles à deux bouts pointus, spectaculaire technique qui donne parfois l’impression de jouer au mikado... car cette technique nécessite une bonne dextérité pour ne pas perdre une aiguille en cours de travail.
Pour s’adapter au diamètre de la forme tubulaire tricotée, il suffit de choisir une aiguille circulaire dont le câble est assez long ou de pratiquer le magic-loop pour une forme tubulaire de petite circonférence, en tout cas plus petite que la longueur du câble. Dans ce dernier cas, utiliser deux aiguilles circulaires est aussi une bonne technique.
Une autre excellente raison de tricoter avec des aiguilles circulaires, dont la partie rigide est bien plus courte que les aiguilles droites, est qu’elle demande bien moins de force musculaire pour soutenir le poids de l’ouvrage qui glisse sur câble en nylon reliant les deux extrémités et qui repose ainsi sur le giron, alors qu’avec des aiguilles droites, le poids de l’ouvrage pèse sur le bout extérieur des aiguilles et doit donc être porté par les bras, les poignets. Cela ne fait pas une grosse différence si on tricote un bonnet me direz-vous, mais pour un pull, pour un châle, la différence est énorme. Pour le reste, la gestuelle est identique, avec un mouvement bien fluide des doigts qui ne quittent pas les aiguilles à chaque jeté de fil pour créer une nouvelle maille. Pour vous aider à acquérir cette gestuelle, Tata Georgette est à votre disposition... car rien ne vaut un apprentissage « pour de vrai » (traduit du franglais : en « live») !
Comme la partie rigide des aiguilles circulaires est réduite à la pointe d’aiguille, cela permet de tricoter dans le train, dans le bus, en voiture, sans risquer d’embrocher les autres passagers car leur envergure est réduite au strict minimum. Il devient facile de voyager avec un tricot en cours, on peut également ranger l’ouvrage dans un sac qui n’a pas besoin d’être immense.
On élimine les coutures d’assemblage des différentes pièces et on peut essayer le vêtement en cours de réalisation, ce qui est assez pratique.
Un autre avantage, c’est que si on travaille de façon circulaire, on travaille toujours à l’endroit, ce qui est décidément bien pratique pour le jacquard, pour les torsades, etc. c’est plus simple et plus rapide. Mais attention, pour faire du point mousse, il faudra faire un rang endroit, un rang envers...
Et enfin, on peut tout à fait travailler à plat, de façon linéaire classique, avec des aiguilles circulaires, donc en faisant des aller-retours d’un rang à l’autre.
Si on apprend souvent encore à tricoter avec des aiguilles droites, le mieux est de passer très vite aux aiguilles circulaires.
Et les inconvénients ? le rangement : les câbles, si on les laisse aller à leur penchant naturel, ont tendance à s’emmêler ; il suffit de les ranger dans des pochettes séparées.
Et dernière conséquence de cette révolution technologique, les aiguilles droites seront bientôt invendables et deviendront des pièces de musée...
L’an passé, nous cousions des masques pour nous-mêmes et notre entourage. Et notre zèle nous fit couper, couper, des petits morceaux de tissus, sans compter. À la guerre comme à la guerre...
Que faire du reste de ces morceaux de tissus ? Inspirée par notre amie Katell et son blog très inspirant, je me suis lancée dans le patchwork et voici le résultat : un tablier de cuisine.
Comment s’habiller élégamment en boutique si on fait du 44 ? ne parlons même pas du 56...
Voici un livre bien utile pour les rondes : « Dressing idéal à coudre pour les rondes » de Coralie Bijasson. Avec des patrons pour toutes les pièces de base de la garde-robe, de la petite robe noire classique aux tenues plus sport. Et plutôt que de camoufler les formes, elle vise plutôt à les mettre en valeur, avec des patrons à taille réelle et des explications détaillées.
Un autre livre s’intéresse à nos rondeurs : « Atelier couture spécial rondes » de Lorna Knigth dont le propos est peut-être un peu plus ambitieux puisqu’il propose d’apprendre à adapter un patron, réajuster la poitrine, la taille, les hanches, car on peut faire du 48 de poitrine et du 52 de hanches, ou le contraire... bref le maitre-mot de cet ouvrage est « adapter »... il s’adresse à des couturières un peu plus confirmées.
En tout cas, il y a de quoi se préparer joliment au printemps avec ces deux livres.
Quel crève-cœur ! tous les ateliers programmés doivent être déprogrammés jusqu'à nouvel ordre. En attendant de pouvoir retrouver nos ateliers collectifs dans des lieux publics,
Tata Georgette peut tout à fait, jusqu'à l'heure du couvre-feu à 18h, vous accompagner pour vos ateliers à domicile, avec deux personnes du même foyer et en prenant toutes les précautions sanitaires d'usage. Donc ces ateliers ne figurent bien sûr pas sur l'agenda qui est désespérément squelettique puisque c'est vous qui choisissez le lieu et le moment.
Pour un atelier à domicile, à Toulouse uniquement, vous pouvez me contacter via la messagerie de ce blog... en attendant de retrouver nos bons vieux ateliers, notamment la belle salle que nous avait préparée Kréatiss... et nous pouvons bien sûr coudre, broder, tricoter en solitaire après l'heure du couvre-feu... Courage !
Ras le bol du point de croix gentillet avec des petites fleurs délicates et des zoziaux mignons ? ? ? vous êtes plutôt du genre trash ? gore ? gothique ? ou vampire ? voici des propositions d'ouvrages bien saignantes, pour T-shirt, sacs, pantalons et autres affutiaux des rôdeurs des mondes obscurs. Il suffit d'utiliser une toile soluble pour broder sur tous types de tissus si les toiles traditionnelles pour point de croix sont trop gnian-gnian pour votre style sombre peuplé de têtes de mort et de monstres de tous acabits.
Quelle activité d'intérieur est bonne pour le moral, permet de développer une dextérité fine, de synchroniser les mains et le cerveau ? Pardi ! les travaux d'aiguilles !
Ce n'est pas qu'une lubie de bobo du XXIe siècle car déjà dans les temps préhistoriques les humains cousaient. Imaginez un groupe de chasseurs assis autour d'un bon feu, cousant les vêtements pour l'hiver en causant de la dernière chasse, ou de la prochaine... l'un détaillant les tendons pour en faire de fils à coudre, l'autre taillant une aiguille à coudre dans un os, un troisième préparant une peaux ou des fibres végétales. C'est ce qu'on se plait à imaginer à la lecture de ce très intéressant billet du Muséum de Toulouse qui parle des «origines de la couture» et en particulier d'un des plus anciens outils de l'humanité : l'aiguille à coudre qui n'a pas changé de forme depuis cette époque lointaine.
À l'occasion de la Journée du sommeil, voici quelques propositions d'ouvrages pour mettre toutes les chances de son côté et bien dormir...
Pour un sommeil douillet, chez soi : un oreiller brodé... une housse de bouillotte tricotée pour avoir les pieds au chaud... un plaid crocheté... ou une courtepointe en patchwork...
Pour dormir partout en toute circonstance : un hamac au macramé entre deux arbres... des lunettes de sommeil en tissu en avion...
Sans oublier un doudou...
Et pour faire de beaux rêves, un attrape-rêve...
Pour apprendre les différentes techniques pour réaliser ces ouvrages : les ateliers de Tata Georgette ou d'autres ateliers à Toulouse ou dans la région... à bientôt !
Fait frais depuis quelques jours... ce qui immanquablement donne envie de tricoter des vêtements douillets, confortables comme ceux que propose le bon vieux BUBU... modèles assez classiques et indémodable (ce dernier point est important si le printemps revient avant que vous ayez fini de tricoter votre modèle...). De plus le cahier d'explications est bien fait avec des schémas clairs, un étalonnage des modèles par niveau de compétence de la tricoteuse. Toutefois, les débutantes intégrales auront intérêt à prendre quelques cours avant de se lancer dans la réalisation de ces modèles. Et les autres, en cas d'hésitation, pourront consulter Tata Georgette, à propos d'un point technique ou un autre. Bonnes mailles !
Le monde de la mode est souvent perçu comme un monde de futilité. Et pourtant, cette grande industrie mondiale recèle de nombreuses facettes, tant sur le plan artistique qu'industriel, social qu'économique. Alors, savoir de quoi on parle peut s'avérer utile tant les enjeux et les acteurs sont multiples. Hormis les formations professionnelles, il est toutefois difficile d'approfondir ses connaissances dans ce domaine.
C'est ce manque que vient combler le Mooc* «Mode et style» en proposant une approche originale et approfondie de la mode. Cette formation en ligne se donne comme objectif d'éclairer les différentes facettes du monde de la mode, du début de la production au consommateur final, en s'adressant aux personnes intéressées par ce domaine, soit à titre de culture personnelle (à noter qu'aucun pré-requis n'est nécessaire hormis la volonté d'apprendre), soit à titre professionnel pour compléter une formation ou une expérience professionnelle.
Ce Mooc se déroule sur six semaines, chaque semaine compte cinq à six séances, animé par Myriam Chopin, enseignante-chercheuse à l'Université de Haute-Alsace, Olivier Faron, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers, et Nicole Foucher, consultante à ESMOD-Paris. Pour bien profiter d'un Mooc, il faut y consacrer au moins le temps prévu par les professeurs, soit dans le cas présent au moins 3h30 par semaine. Pour avoir participer à un mooc dans un tout autre domaine, le conseil que je donnerai, c'est de le suivre assidûment et d'y consacrer le temps nécessaire sans procrastiner. Inscription ici... - ce cours gratuit est assuré par le CNAM, donc c'est sérieux et bien fait.
Quand :
Début du cours le 20 mai 2019
Fin du cours 30 juin 2019
Date limite d'inscription : 30 juin 2019 - mais dans ce cas-là, on rate un certain nombre de choses, dont beaucoup d'interactions avec les autres «étudiants» du Mooc.
* MOOC : massive open online course,
ou si vous préférez FLOT : formation en ligne ouverte à tous,
ou encore CLOM : cours en ligne ouvert et massif
Donc, pour répondre à quelques personnes inquiètes de ne pas pouvoir suivre ce Mooc car c'est «trop loin»... faut-il préciser qu'on participe à un Mooc chez soi, entre son chat et sa théière. Même si cela demande une assiduité sans faille et s'il manque l’interaction directe avec les enseignants et les autres participants du Mooc, c'est tout de même très pratique, d'autant que chaque module est bien calibré et que la plateforme FunMooc est très très sérieusement pilotée. Alors mookez à fond...
(billet mis à jour le 10 50 2019)
De temps à autre, un éditeur se dit que les hommes portent aussi des vêtements... voici 16 coupes basiques à décliner chic ou décontracté, pour le vestiaire masculin. Avec patrons (du XS au XXL) et un pas-à-pas bien expliqué. Si, comme toujours, il est préférable d'avoir des notions de base, les modèles sont accessibles pour des pas-tout-à-fait-débutants. Idéal aussi pour les chums qui veulent se mettre à la couture !
« - C'est Anna Makharovna qui a terminé son tricot, dit la comtesse Marie. - Oh ! j'irai voir ! fit Pierre en bondissant ! [...] Pierre entra chez les enfants, les rires et les cris augmentaient encore plus.
- Eh bien ! Anna Makharovna, disait la voix de Pierre. Venez ici, au milieu de la chambre et quand je dirai trois... Toi, ici, toi, je te prendrai dans mes bras... Eh bien, un... deux... reprit Pierre. Le silence s'établit. Trois !... les voix enthousiastes des enfants emplirent la chambre.
- Deux, il y en a deux ! criaient-ils.
C'était deux bas qu'Anna Makharovna, par un procédé connu d'elle seule, tricotait en même temps et que toujours, solennellement, elle retirait l'un de l'autre, devant les enfants, quand les bas étaient terminés.»
Non Anna Makharovna n'est pas une participante des ateliers de Tata Georgette ! et Tata Georgette ne sait pas non plus comment elle procède pour tricoter, si on comprend bien, un bas dans l'autre... c'est à Tolstoï que nous devons cette scène familiale, extraite de «Guerre et paix», dans une ancienne édition Marabout, pas datée, (mais au vue de l'état du papier, elle date des vertes années de Tata Georgette). En tout cas, si quelqu'un connait le procédé employé par Anna Makharovna pour tricoter deux bas l'un dans l'autre, je suis preneuse.
Et si on souhaite tricoter des bas et des chaussettes - à vrai dire, on ne tricote plus beaucoup de bas - le récent livre «Magnifiques chaussettes» de Merja Ojanperzä publié par les Éditions de Saxe sera très utile. On y trouve des chaussettes douillettes, avec des points ajourés, des motifs jacquard. Et un pas-à-pas très bien expliqué pour garder les pieds au chaud.
Le manteau est le vêtement indispensable en hiver. Et tout un automne pour en coudre un sera peut-être nécessaire, d'autant qu'il faudra choisir le tissu, la forme (long ou 3/4 ? avec des poches ? avec une capuche ? ou avec le chapeau assorti ? etc.). Il faudra aussi tricoter une belle écharpe assortie, des mitaines,...
Donc au boulot, sans tarder avec ce livre de la collection «Les Basiques» des Éditions La Plage. Il contient deux planches de patron, du 36 au 56 et 48 pages de consignes étape par étape.
Juillet... bientôt les vacances... ralentir le rythme...
En pourpre : les ateliers de Tata Georgette
En gris : les autres activités textiles toulousaines et régionales - (Tarifs et conditions de participation sont ceux des organisateurs.) - Si vous souhaitez annoncer vos événements sur cette page : voicicomment procéder...
jusqu'au lundi 2 juillet 2018
Exposition des travaux de tapisserie à l'aiguille de l'atelier Tanaa Lieu : Centre d'animation du quartier de la Terrasse - 5, impasse Schrader - 31500 Toulouse - Pour y aller : bus23-arrêt Allègre - Linéo8-arrêt Aude
de 16h à 18h - Atelier toutes techniques pour apprendre à coudre, broder, tricoter, crocheter Lieu : Le Bonheur est dans le pot - 17, place Saint-Pierre - 31000 Toulouse Pour participer, inscrivez-vous ICI...(au moins 24h à l'avance
du samedi 7 juillet au vendredi 20 juillet
ATELIERS À DOMICILE SUR DEMANDE
de préférence près d'une station de métro, un arrêt de bus ou Linéo à Toulouse mêmes conditions que les ateliers publics contact ici
Exposition - Itinéraire de Hiriko Iwatate, Japonaise au pays des saris 30 ans de passion textile à la rencontre de l'âme indienne Lieu : Agence de voyage Asia - 5, rue Croix Baragnon - 31000 Toulouse - M°Esquirol Entrée libre - tel 05 61 14 51 50 - À voir absolument !!!
Lors d'un récent atelier, Élisabeth a crocheté un chapeau de soleil avec un beau coton écru. Pour finir le bord et lui donner une bonne tenue et un bel aspect, elle a tout simplement fait le dernier rang au point d'écrevisse sur un fil métallique souple. Allô, le soleil ! le chapeau est terminé, prêt à être porté !
Sinon, en attendant le soleil, on peut aussi coudre soi-même son maillot de bain, avec l'aide du livre «Apprendre à coudre sa lingerie et ses maillots de bain» par Charlotte Jaubert en 26 leçons qui ne néglige aucun aspect technique comme la pose d'un élastique à picot ou d'un fond de culotte. Si les tissus élastiques nécessaires pour ce genre d'ouvrage de lingerie sont toujours périlleux pour les débutantes, - et quelques autres aussi, les patrons à taille réelle, du 34 au 44, les explications pas-à-pas et les 7 vidéos visibles par QR-codes sont très détaillés. (Édité par Mango - 14,95€)
La Journée mondiale du tricot aura lieu dans un mois, le 11 juin. L'objectif de cette belle idée JMT 2018 est de partager collectivement une activité personnelle, souvent casanière, en allant tricoter dans les jardins publics, les terrasses de café, entre accros du tricot - on accepte aussi les néophytes, les adeptes du crochet, et même du tricotin, pendant une heure ou deux. Bref, la maille dans tous ses états. On pourra pratiquer le goûter-tricot, le thé-tricotant, l'apéro-tricot, selon l'endroit et les circonstances.
Un certain nombre d'organisateurs ont préféré retenir la date du 9 qui tombe un samedi, comme Villemur-sur-Tarn qui récidive cette année en proposant le thème des fleurs en laine. En plus des ateliers et animations diverses, les organisateurs proposent également des «puces des tricoteuses» et un marché de créateurs d'articles faits au tricot ou crochet. Il est encore temps pour réserver un emplacement (3m pour 10€, avec table de 180x80cm et deux chaises fournies) en joignant les Tri'Copines au 06 68 83 15 43.
À Toulouse, que se passera-t-il donc ? mystère... en tout cas les endroits sympathiques à Toulouse ne manquent pas : la Prairie des filtres, les bords de la Garonne, les jardins publics, les innombrables terrasses de bistrots, mais aussi les salons de thé... qui ont ma préférence car tricoter, ça creuse !
Depuis treize ans, Festival des tulipes réjouit les habitants d'Istanbul, avec cette année 30 millions de tulipes fleuries dans tous les parcs de la ville, le long de toutes les grandes artères et même des autoroutes. Fleur préférée des sultans ottomans, ceux-ci en faisaient broder, ou tisser jusque sur leur caftan, en la déclinant dans toutes les couleurs.
On peut aussi s'inspirer de la forme de la tulipe pour coudre une jupe tulipe qui a la particularité d'avoir des plis à la taille, formant une sorte de corole à hauteur des hanches et un bas resserré. Cette coupe donne une allure particulièrement habillée à la silhouette. Des hanches un peu étroites y retrouvent du volume, mais ce même volume fait un peu «boursouflé» sur un surplus de ventre... escarpins ou ballerines complètent avec bonheur et légèreté une jupe tulipe et en soulignent l'allure légère. C'est en outre un type de jupe assez facile à coudre, à condition d'avoir un bon patron, pour un bel effet.
La saison du tricot revient. Et avec la froidure l'envie de tricoter des laines épaisses, et même très épaisses. Certaines débutantes arrivent à l'atelier avec des aiguilles de 10, voire 15 ou 20 mm d'épaisseur, et la laine itou, s'imaginant que cela sera plus facile d'apprendre à tricoter et avec d'autres arguments tout aussi costauds : le travail avance plus vite, on voit mieux ce qu'on fait, cela fera un pull douillet...
Sauf que... - les défauts se verront beaucoup plus facilement, parce qu'ils seront nécessairement plus gros... - les finitions seront beaucoup plus difficiles à réaliser pour être, peut-être pas parfaites mais simplement acceptables, - le travail doit être très régulier sinon l'ouvrage terminé pendouille dans tous les sens, - l'ouvrage terminé est vraiment lourd et souvent peu compatible avec le poids d'un vêtement fait pour être porté, - la quantité de fibre nécessaire est beaucoup plus importante que pour un ouvrage tricoté avec des aiguilles comprises entre le 3 et le 5. Et puis, on travaille lentement ; il est en effet difficile avec de telles épaisseurs de faire «voltiger» aiguilles et fils au bout des doigts. Enfin, le choix des points de tricot sur de tels ouvrages sera forcément plus limité : point mousse, jersey endroit, c'est bien monotone tout ça... torsades peut-être pour les plus hardies tricoteuses...
Et surtout, tricoter s'apparente à une sévère séance de musculation avec des aiguilles qui en plus d'être épaisses sont souvent plus longues que les aiguilles ordinaires et avec un poids de fibre tricotée qui augmente au fur et à mesure de l'avancement de l'ouvrage. Bref, c'est plutôt très athlétique ! Imaginer que l'on peut tricoter de telles épaisseurs douillettement calée dans son canapé est une douce utopie qui peut se révéler très douloureuse pour le dos et les poignets.
Bref, vous l'aurez compris, pour vous apprendre à tricoter, je vous propose de commencer avec une épaisseur 3 à 3,5mm. C'est nettement moins spectaculaire mais cela permet d'apprendre les bons gestes sans se démolir toutes les articulations. Après, libre à vous de tricoter épais... et même très très épais... il y a des tutos sur tata-internet et il y a aussi de bons kinés à Toulouse !
Sinon, il reste la possibilité de tricoter sans aiguilles, à plat sur la table. On évite au moins la manipulation des aiguilles et le poids de la fibre. Pour faire une petite couverture, un petit tapis, pourquoi pas ? Et puis c'est vrai que le résultat est bien douillet* !
*Bizarre comme ce mot «douillet» revient avec insistance dans ce billet ? ce doit être l'effet-hibernation-de-décembre !
L'erreur est souvent un moyen de progresser. Certes ! mais si on peut en éviter quelques unes quand on débute en couture, pourquoi s'en priver ?
Voici une petite liste de quelques erreurs que je rencontre fréquemment chez les débutantes :
1 - Acheter tout de suite tout le matériel au grand complet, avant même d'avoir enfilé la première aiguille et de savoir si on aimera coudre... cela me rappelle quelqu'un qui a une cave entière remplie de tout l'attirail des quarante-huit sports qu'il a «pratiqués» quelques semaines avant de passer au suivant, du ping-pong (matériel léger) au hockey sur glace (matériel nettement plus encombrant)...
2 - Confondre «apprendre à coudre» avec «apprendre à coudre à la machine» : ce dernier savoir-faire est une petite partie seulement d'un ensemble bien plus vaste.
3 - Utiliser une vieille machine à coudre héritée Grand-Maman ou acheter une machine low-cost - toutes les grandes marques ont désormais une entrée de gamme de bonne qualité pour les débutantes.
4 - Se lancer dans la confection d'un premier ouvrage trop difficile ; et la plupart du temps, les novices ne connaissent pas les critères de difficulté qui peuvent tenir à la coupe du vêtement, au tissu choisi, au niveau de compétence manuelle, etc.
5 - Considérer qu'il est plus facile de customiser, modifier, réparer un vêtement que d'en faire un nouveau en entier. La mode actuelle du DIY peut être trompeuse car toutes ces modifications de vêtements nécessitent assez souvent un très bon savoir-faire.
6 - Négliger de prendre ses mesures exactes et se contenter des tailles «industrielles». De mémoire de Tata Georgette, personne n'a jamais eu pile une taille de l'industrie (38 - 40 - 42 - etc.).
7 - Acheter des tissus difficiles à travailler ou inadaptés pour le modèle choisi, comme par exemple de la maille pour un modèle en toile ou vice-versa, ou trop fin, trop épais, trop élastique ou pas assez, avec sens du motif, ou des carreaux... etc...
8 - Commencer à apprendre avec des tutoriels sur internet : on ne le dira jamais assez, la plupart des tutoriels ne sont utilisables que par les personnes qui se débrouillent déjà passablement bien (c'est également valable pour le tricot, le crochet).
9 - Ne pas lire les instructions qui accompagnent les patrons, sauter des étapes pour aller plus vite, comme par exemple ne pas repasser les coutures, négliger l'entoilage, ne pas faire d'essayage... et autres horreurs !
J'arrête là cette liste cauchemardesque bien qu'elle soit loin d'être exhaustive...
Vous l'avez compris, apprendre à coudre peut être un parcours semé d'embuches. C'est pourquoi il est primordial de bénéficier d'un bon accompagnement dans votre découverte de la couture qui vous fera progresser en respectant des étapes, de commencer par un premier modèle simple dans une étoffe simple à travailler, de s'équiper simplement avec une trousse de couture de base, de travailler dans le calme. Pour toutes ces raisons, vous êtes bienvenues dans le monde merveilleux de la couture.
La table est dressée pour les neuf ou dix invitées. On n'a rien oublié : un tambour pour chaque personne, du fil à broder, des aiguilles.
Les invitées sont arrivées. L'une découvre le point de tige, l'autre le point de feston, une autre essaie le point de nœud. Peu à peu, la bonne ambiance aidant, un joyeux bazar s'installe sur la table.
Les invitées sont reparties laissant derrière elles les ouvrages terminés, ou presque terminés.
Ce soir aura lieu le dernier atelier du printemps de septembre pour broder des bannières, renouant avec la pratique des quilteuses américaines qui se groupaient - qui se groupent encore je crois - autour d'une table pour mener à bien un ouvrage commun.
Cette belle initiative du printemps de septembre fut très appréciée des participantes et a largement démontré qu'une technique d'aiguille pouvait être une alliée de choix pour l'art contemporain. Chaque atelier était complet, on en redemande.
Céladon était le personnage d'un roman* paru en 1610 dont le costume portait des rubans verts. Dans ces années-là, arrivaient de Chine des porcelaines des ateliers de Longguan, à la glaçure vert-bleu-grisé légèrement translucide. Cette technique de coloration et de glaçage, était particulièrement appréciée en Chine car elle est très proche de la couleur du jade ; elle s'était d'ailleurs répandue en Corée puis dans toute l'Asie entre le Xe siècle et le XVIIe, date du début d'exportation de poteries chinoises en Europe où elle connut aussitôt un très grand succès.
En tout cas, le rapprochement fut vite fait par les contemporains entre les rubans de Céladon et cette couleur subtile encore jamais vue dans la poterie occidentale. Depuis cette période, céladon désigne un coloris et un type de céramique chinoise, la plupart du temps monochrome.
Est-ce parce que les fours des potiers chinois, construits très souvent à flanc de colline étaient nommés des «fours dragons» ?
Est-ce parce que des potiers et céramistes remettent cette couleur à l'honneur dans leurs créations contemporaines et les exposent cet été dans deux belles expositions ?
• Céladon, la lumière captive – collection de Stéphane Caillat céramiques contemporaines - du 2 avril au 27 août - Musée de la Poterie méditerranéenne – 4, rue de la Fontaine – 30700 Saint-Quentin-la-Poterie - exposition collective regroupant plusieurs dizaines d'artistes qui explorent les infinies nuances de cette couleur calme mais jamais monotone.
Est-ce parce que cette couleur d'embrun océanique, est rafraichissante et apaisante ? est-ce tout bêtement parce que cette couleur me plait que j'ai commencé à tricoter un châle «queue de dragon» pour cet hiver. Pour cela j'utilise une belle laine «Baby Alpaca Silk» de Drops qui contient 70% d'alpaca et 30% de soie pour apporter de la douceur et de la chaleur. J'utilise des aiguilles circulaires même si je tricote en ligne car, d'après mes calculs, la largeur totale devrait dépasser les 60 cm et la conduite de l'ouvrage sera plus aisée dans cette grande largeur avec ces aiguilles. Outre la couleur, il y a tout pour faire mon bonheur dans la réalisation de ce châle : une laine fine qui «court» bien, des points variés, le plaisir de créer un modèle. Bref, rien que du bonheur.
C'est maintenant que se prépare le projet interbiennal du printemps de septembre«etcetera : un rituel civique» - l'édition suivante du festival étant prévue pour 2018 ; toutes ces manifestations sont dédiées à l'art contemporain. Pour cette année (donc l'interbiennal) , des tableaux vivants se déploieront dans différents lieux publics de Toulouse, sous la conduite de l'artiste Mohamed Bourouissa.
Des bannières dessinées par Rozica Covaci, puis brodées seront déployées à cette occasion. Et pour broder ces bannières, le printemps de septembre ouvre un atelier de broderie pour toute personne qui souhaite participer à cet événement artistique. Et devinez quoi ! Tata Georgette animera plusieurs de ces ateliers. C'est l'occasion d'apprendre - gratuitement - à broder.
Ces ateliers auront lieu au centre de Toulouse, à l'Adresse du printemps de septembre (2, quai de la Daurade - 31000 Toulouse) - M°Esquirol
Lundi 12 juin : 18h00-20h00
Lundi 19 juin : 18h00-20h00
Lundi 26 juin : 18h00-20h00
Lundi 03 juillet : 18h00-20h00
Pour vous inscrire, c'est simple, il vous faut contacter L'Adresse du printemps de septembre par courriel a.ferre@printempsdeseptembre.com ou par téléphone au 05.61.14.23.51.
Ouverts à tous et gratuits, dans la limite des places disponibles.
Je l'ai rencontré au bar Chez L, s'accordant sur le comptoir une brève escapade... on ne s'imagine pas comme c'est épuisant d'être le doudou d'un enfant qui vous attrape par une jambe, qui vous tire les poils de barbe, qui vous mordille une oreille, qui vous balance à l'autre bout du lit et couine ensuite pour que je revienne tout de suite lui donner un câlin. Sans parler des parents dingues d'hygiène qui vous infligent le supplice de la machine à laver, alors qu'un simple savonnage au savon de Marseille est si agréable. Bon, allez les gars, c'est pas tout ça, mais j'y retourne car la sieste de mon petit humain va bientôt se terminer et on a rendez-vous chez le dentiste.»
Brouillard le matin, soleil très timide dans la journée, nuit qui arrive tôt. Tout cela déclenche une furieuse envie de garder les pieds au chaud. Dans de bons chaussons d'intérieur en laine, crochetés main, avec tout de même une semelle antidérapante... Bon weekend !
Le prochain weekend s'annonce propice aux ballades en forêt et aux belles randonnées automnales ; si on préfère rester en ville, les promenades dans les jardins urbains offrent aussi de belles feuilles d'automne. C'est le moment de récolter les belles feuilles dorées, rouges, brunes de l'automne qui ont commencé leur descente virevoltante. Leurs innombrables couleurs et formes inspireront nos futurs travaux d'aiguilles avec toutes sortes de matériaux textiles et toutes sortes de techniques, sous forme crochetée, tricotée, cousue, brodée, patchée, feutrée, etc.
À moins d'essayer d'imiter les plus magiques, à mon avis, que sont les feuilles d'arbres brodées par Hillary Fayle, artiste végétale américaine. Dans ce cas, il me semble qu'il est très important de bien faire sécher les feuilles pour les préserver.
Broder des fleurs ? c'est bon, je sais faire. Broder dans mon jardin, j'aime beaucoup.
Oui, mais jardiner, je ne sais pas.... Et broder dans la jungle, bof !
Bref, mes mains qui savent faire tant de belles choses sont nulles en jardinage, même dans un petit jardin comme le mien. Mais Nadine Peltre et Anne Jamati sont jardinières urbaines. Elles savent aménager, entretenir les petits jardins urbains, les terrasses, et même les balcons. Elles font tout, de la conception à l'entretien courant.
Et comme c'est maintenant que le jardin du printemps prochain se prépare... d'autant que le jardin est une source infinie d'inspiration pour nos beaux travaux d'aiguilles comme cet ouvrage en cours, des liserons en broderie Richelieu, encore sur le tambour.
C'est la rentrée des classes, de la maternelle au lycée. À vos aiguilles pour coudre des jolies trousses à crayons, des cartables, des tabliers, des sacs de sport. C'est facile à faire. La seule difficulté, c'est de coudre les zips et les autres fermetures, les bretelles. Le choix des matériaux est très vaste, du simple tissu au plastique, en n'oubliant pas le cuir. Bonne couture !
À signaler que les ateliers de Tata Georgette reprennent aussi cette semaine. Il y a en particulier deux plages horaires qui peuvent convenir à des ado qui souhaitent se mettre à la couture et aux travaux d'aiguilles, le mercredi après-midi et le samedi matin (voir la page agenda).
À partir du mercredi 25 février, vous disposerez d'un nouvel atelier de Tata Georgette qui sera installé Aux douces heures, tout près du Capitole. Petit salon de thé discret, on y trouve de bons gâteaux (carburant préféré de Tata Georgette), dont un choix de pâtisseries sans gluten, préparés avec soin par Maïté. La salle est lumineuse, confortable. On pourra y travailler à l'aise, un mercredi sur deux, les semaines impaires, de 14h30 à 17h , devant un beau choix de thés, des gâteaux non, ça je l'ai déjà dit ! ou des petits biscuits faits maison.
Aux douces heures
Salon de thé - 9bis, rue des Lois - tel 05 34 25 78 36 - M° Capitole
La météo nous prévoit des températures sous zéro, dans les prochains jours, à Toulouse. Il est donc prudent de sortir bien couvert. Et si on n'aime pas s'enrouler des écharpes autour du cou, un faux-col roulé, ou snood, est très agréable à porter. En voici un, sorti récemment de mes aiguilles, tricoté avec une pelote de Cortina de chez Adriafil (un beau mélange de 50% laine, 40% acrylique et 10% alpaga) et des aiguilles n°6.
Pour les précisions techniques plus pointues qui réjouiront les amatrices de bel ouvrage :
- montage sur chainette,
- lisières sur mailles envers glissées pour obtenir un beau volume qui ne risque pas de rouler,
- alternance de point mousse torse pour une élasticité optimale et de jersey simple,
- couture grafting pour une fermeture invisible.
Comme souvent dans les travaux d'aiguille, il est nécessaire de penser à l'avance aux finitions que l'on souhaite donner à l'ouvrage car ces finitions reposent très souvent sur des étapes antérieures. Ici, il est important que la couture qui clôt l'anneau soit totalement invisible à l'œil et insensible au toucher. Il fallait donc commencer par un montage sur chainette.
Prenez un proverbe chinois, ou japonais ou tibétain : «Si votre seul outil est un marteau, tout ressemble à un clou.» Voilà un proverbe venu des confins de l'Orient mystérieux, bien pétri de sagesse orientale, votre chakra en ronronne de bonheur. Vous sentez bien qu'avec un proverbe auvergnat ou picard, ça ne ferait pas du tout le même effet... et customisez-le.
Cela donne : «Si votre seul outil est une aiguille, tout ressemble à du textile». Sympa, non ! Et des aiguilles, il y en a en Asie, en Normandie, en Picardie et même à Toulouse et même partout ailleurs.
Sauf qu'il vaut mieux utiliser des aiguilles et des épingles de bonne qualité, en bon acier, qui sont bien pointues, qui ne se tordront pas et qui ne rouilleront pas, qui ne casseront pas facilement non plus. Mes aiguilles sont rangées dans un livret cousu main, avec une couverture en cuir, mes épingles sont piquées dans un bracelet fait avec des chaussettes usées/recyclées. Avec des épingles à tête d'acier pour les montages, et des épingles à tête colorée pour les essayages, afin de bien les voir pendant la durée de l'essayage et ne pas transformer celui-ci en séance d'acupuncture... et pour fignoler le tout, j'ai inséré une loge pour le découd-vite et des petits ciseaux de brodeuse. Et voilà un bon outil toujours à portée de main!
1 Octobre 2014
, Rédigé par Tata Georgette
Publié dans
#Atelier
Le samedi 4 octobre aura lieu le premier atelier «frivolité» de Tata Georgette. Cela se passera chez Bobines & Fanfreluches.
Pour faire de la frivolité, c'est simple, il faut une fibre assez sèche, une navette, des petits ciseaux, une aiguille à coudre et/ou un crochet très fin. Puis quand on est plus avancée dans la manipulation de la navette, on peut en ajouter une deuxième pour faire des motifs plus complexes.
La frivolité s'est longtemps faite en blanc. Dans un vieux livret DMC, on donne même des indications pour des modèles liturgiques. On ose maintenant la couleur et la frivolité permet de réaliser de beaux bijoux textiles.
Après le 4 octobre, la frivolité sera disponible dans tous les ateliers de Tata Georgette car franchement, ce ne sont pas quelques navettes qui vont alourdir le caddy de Tata Georgette.
La jupe est souvent le premier vêtement cousu par les néophytes, surtout au printemps, lorsqu'on se prépare avec impatience aux beaux jours. Apparemment c’est simple : on mesure le tour de taille, le tour de hanche, un petit bout de tissu et le tour est joué... sauf que cela se passe rarement comme ça.
D’abord quel modèle de jupe ? il y a un monde entre la jupe crayon et la jupe plissée, la jupe à godets et la jupe parapluie, pour faire simple, il y a des dizaines de variantes, rien que sur la forme.
Puis quel tissu choisir ? uni ? à motifs fleuris ? à carreaux ? à rayures ?
Puis quelle longueur ? alors là, c'est le pompon, vas-y que je tourne et que je vire devant le miroir. Si c'est au cours d'un atelier couture, toutes les participantes finissent par s'en mêler, y compris celles qui ne portent que le pantalon, et déterminer à quelle hauteur sera installée son altesse l'ourlet devient une affaire d'état.
Faut dire que depuis que Souchon a chanté les jupes des filles, en coudre une donne l'impression de s'asseoir au G8, en porter une devient une grande question philosophique, car enfin, que soulève la jupe ?
Plus modestement le livre de Céline Girardeau «Les jupes de Lilimaya», édité par Créa-passions propose des patrons de jupes du 34 au 44, pour tous les niveaux de couture, de la débutante à la couturière confirmée. Mais si vous êtes une couturière débutante, par pitié, ne coupez pas le tissu avant d'être passée voir Tata Georgette pour prendre vos mesures exactes, ajuster le patron, couper le tissu dans le bon sens et plein d'autres détails qui feront toute la différence entre une jupe et un sac.
Petit collier qui peut être crocheté avec Tata Georgette. Deux perles à facettes, dont une en guise de fermoir et le tour est joué. (La photo est tristounette, mais le collier est réussi.)
Ce collier peut être réalisé par des presque débutantes.
Il parait que plus de 20 millions de Français utilisent le vélo soit comme loisir soit comme moyen de transport plus ou moins régulier. Il fallait donc une fête pour honorer ce bel objet. Sauf que c'est un peu la folie dans le monde des cyclistes, j'ai trouvé deux dates, du 20 au 25 mai et les 31 mai et 1er juin. Pas bien compris !!! Pour simplifier, disons que c'est la fête du vélo du 20 mai au 1er juin. Ce qui vous donnera largement le temps de crocheter quelques équipements de base pour habiller votre vélo. Tout d'abord un protège-jupe, puis une selle, et enfin des gants de cyclistes. À vos crochets !
Mercredi dernier avait lieu le premier atelier en plein air, au Jardin japonais, à proximité du pavillon de thé. Bonne idée ! le temps était ensoleillé, le fond de l'air tiède. Mais le pavillon de thé est aussi le point de rendez-vous des chats du quartier, la nuit quand les humains ont quitté la place... d'où une senteur musquée, insistante, âcre de toutes les traces urinaires laissées par les matous en maraude et que je n'avais pas détectée lors du repérage du lieu, à la fin de l'hiver. Bref, il nous fallut décamper et installer nos aiguilles et bobines à quelque distance.
Bref, les prochains rendez-vous en plein-air auront lieu au Jardin Compans Caffarelli, mais allée Charles-Denat, près de la buvette. Autant en profiter pour s'installer près du ravitaillement !
Non ! la recycler avec un bout de ficelle (et un crochet), c'est bien plus logique, non ?
La ficelle se prête bien à toutes sortes de réalisations crochetées. On peut aussi la mélanger avec d'autres fibres, comme la laine. Solide et peu fragile, on peut en faire des petits paniers et toutes sortes d'objets. Elle s'accorde très bien avec la transparence du plastique des bouteilles d'eau qui est un support facile à couper et à ajuster.
Je trouve mes ficelles chez Toulouse Circus Shop qui a déménagé récemment et se trouve maintenant au 42 de la rue des Couteliers dans un local plus resserré que celui dont ils disposaient auparavant rue de Metz, mais très clair, très bien agencé. Et dans leur rayon de ficelles, on trouve différents matériaux (chanvre, lin, plastique, jute), différentes grosseurs.
Voici une housse de coussin inspiré de la broderie suisse, brodé sur un lainage à carreaux jaunes et blancs. On peut broder toutes sortes de textiles, pas seulement de la toile de coton.
Non, ce n'est pas un poisson d'avril ! «Le Bonheur est dans le pot» a enfin une nouvelle porte en verre, bien large, bien transparente au lieu de la vilaine porte en bois mise en place à la suite du bris de glace de février. On passait devant en étant persuadé que le lieu était fermé. Maintenant, on voit depuis la rue la belle salle accueillante du «Bonheur...» qui fait l'angle de la place Saint-Pierre et du quai de la Garonne.
Dans beaucoup de boutiques de vêtements, on vous fait clairement comprendre que si vous avez une taille supérieure au 42, vous êtes difforme. Avec un tel critère, Marylin Monroe était difforme, avec son 46 épanoui...
Et quand on fait du 50 ? passez votre chemin, vile manante. Ou habillez-vous en pyjama, ou avec des frusques informes, des couleurs ternes !
Et si on fait du 44 pour le haut du corps et du 48 pour le bas du corps, alors là, il devient carrément impossible d'acheter une robe ou un tailleur. D'ailleurs, par l'expérience acquise dans les ateliers de Tata Georgette, je n'ai encore trouvé aucune femme qui ait une taille homogène pour tout le corps, que ce soit un 36 ou 48 ou un 54. Il y a assez souvent une ou deux tailles, voire parfois trois tailles de différences entre le tour de poitrine la taille et le tour de hanche. Bref, nous ne sommes pas des femmes de papier, faites pour les mensurations de la confection industrielle.
Coudre ses vêtements soi-même, savoir ajuster les vêtements tout faits, ces activités sont d'un grand secours pour avoir une garde-robe plaisante, pour être élégante non pas «en dépit» des kilos, mais «avec» ses kilos. Pour cela, il y a des outils précieux comme le dernier numéro hors-série de la revue Burda (n°48 - Burda Plus) qui propose des modèles pour une garde-robe du 44 au 54 qui met bien en valeur le corps en mouvement. Certains modèles feront même regretter aux «36» de ne pas avoir quelques rondeurs supplémentaires.
Et en plus de coudre avec Tata Georgette, on peut aussi réfléchir avec Françoise Leclère lors de la conférence «La grosse qui réfléchit» qu'elle donnera mercredi 26 mars. Elle traitera les différentes questions posées par «les grosses» (et que les autres devraient aussi se poser) : image de soi .. et regard des autres... représentations et préjugés... culpabilisation sociale.. enjeux économiques de l'obsession de la minceur... le marché de l'amincissement... les dessous des cartes des politiques de santé... sans oublier les injonctions paradoxales faites aux grosses. Et comme toujours, Françoise Leclère a une arme redoutable : l'humour.
Quand : mercredi 26 mars, à 20h30 Où : La Luna Loca - bar associatif - 9bis, chemin du Prat Long - M° Barrière de Paris Attention : l'entrée du bar est dans une cour, à gauche en entrant dans la cour (et peu visible de la rue). Tarif : quelques euros, 5€ ? à vérifier au 06 24 79 14 31.